Supplément d'âme dans la photographie
- Eliza Mougel
- il y a 6 jours
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 14 heures

Ce n’est ni une technique, ni une pose, ni une tendance.
C’est plutôt un rire, un silence, un fragment de vie dans le regard.
Ça ne se force pas, mais ça se prépare :
On pose le mental et on ralenti, on se rend disponible.
Et on regarde vraiment.
Avant même de prendre l’appareil, on s’ancre.
On respire.
Quand on veut saisir l’âme, il vaut mieux être d’abord pleinement présent.
Et, par pitié, on oublie toutes les cases, les images préfabriquées, les : "ce qui marche bien, c'est..."
Et on commence doucement.
On accompagne en conscience : une image, un souvenir à ressentir, une invitation à bouger ou à s’arrêter.
Et surtout, on attend. Sans remplir le vide, sans noyer le silence.
Parce que parfois, c’est dans ce rien, que tout arrive.
Le supplément d’âme, parfois, il met du temps à arriver.
Il se faufile dans un moment inattendu, et il faut être prêt au bon moment !
Parfois il surgit entre deux prises, dans un regard, un éclat de rire, un relâchement.
C’est fragile, mais quand il est là… on le sais. On le sent dans le ventre.
Les fameux papilloOOOons !
Selon toi, il vient d’où, le supplément d’âme dans la photo ?
Du photographe, du modèle… ou de la magie entre les deux ?
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